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Des employés de trois traverses appelés à se prononcer sur un accord
Des employés de trois traverses appelés à se prononcer sur un accord

La Presse

time4 days ago

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Des employés de trois traverses appelés à se prononcer sur un accord

Des employés de trois traverses appelés à se prononcer sur un accord Des employés non brevetés de la Société des traversiers du Québec (STQ) seront appelés à se prononcer, la semaine prochaine, sur une hypothèse de règlement soumise par le conciliateur dans le cadre des négociations pour renouveler leurs conventions collectives. La Presse Canadienne Il s'agit des membres du Syndicat des Métallos qui ne sont pas responsables de la navigation des navires, mais qui sont essentiels au bon fonctionnement des traverses de Sorel-Tracy, de L'Isle-aux-Grues et de L'Isle-aux-Coudres. Ces derniers sont sans contrat de travail depuis avril 2023 et disposent de mandats de grève générale illimitée à exercer au moment jugé opportun, selon le syndicat. Tant l'employeur que le syndicat ont confirmé que l'hypothèse de règlement sera présentée aux employés non brevetés des trois traverses concernées. « Ces trois groupes de syndiqués membres de la section locale 9599 des Métallos se prononceront au cours d'assemblées générales d'ici mercredi prochain », a annoncé le Syndicat des Métallos dans une publication jeudi destinée à ses membres. « Elle témoigne des efforts de dialogue et de recherche de solutions partagées par les deux parties », a ajouté l'employeur dans un autre communiqué publié vendredi soir. Comme c'est toujours le cas en pareilles circonstances, aucun détail sur le contenu de l'entente ne sera dévoilé avant d'être présenté aux employés syndiqués concernés et que celle-ci soit soumise au vote. Quant aux 150 officiers de navigation et officiers mécaniciens de la STQ, représentés également par le Syndicat des Métallos, mais œuvrant à cinq traverses, rappelons que ceux-ci ont accepté l'hypothèse de règlement présentée par le conciliateur à la fin du mois de juin, se dotant ainsi d'une nouvelle convention collective. Leur nouveau contrat de travail prévoit notamment des hausses salariales de 17,4 % sur cinq ans, soit de 2023 à 2028. Des syndiqués de la CSN en grève Pour leur part, les employés non brevetés de la traverse de Matane-Baie-Comeau-Godbout, c'est-à-dire les matelots, amarreurs et le personnel à quai, membres de la Fédération des employés des services publics, affiliée à la CSN, ces derniers sont en grève depuis vendredi, et ce, jusqu'au 3 août inclusivement. « Cette grève paralyse complètement le service de traversier entre la Gaspésie et la Côte-Nord », a déploré l'employeur vendredi soir, alors qu'environ le tiers des Québécois entame la période des vacances de la construction. Malgré tout, « les discussions se poursuivent et des journées de négociation sont prévues les 21 et 22 juillet », selon la STQ.

Cinq semaines de congés payés : les Français ont-ils davantage de vacances que leurs voisins européens ?
Cinq semaines de congés payés : les Français ont-ils davantage de vacances que leurs voisins européens ?

Le Parisien

time6 days ago

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Cinq semaines de congés payés : les Français ont-ils davantage de vacances que leurs voisins européens ?

Sommes-nous vraiment mieux lotis que nos voisins européens en termes de congés payés ? Dans les faits, l' Union Européenne impose aux 27 États membres une durée minimum de 4 semaines de congés payés par an. Mais chaque pays est ensuite libre de fixer une durée supérieure selon ses propres lois… ou pas. 16 pays parmi lesquels la Belgique, l'Italie, la Roumanie ou la Grèce, allouent seulement 4 semaines de congés payés par an à leurs salariés, le minimum selon la législation européenne. Avec ses 25 jours de congés payés par an, la France se situe à peine au-dessus de la moyenne européenne de 22 jours. À égalité, le Danemark , l'Autriche et la Suède obligent également les employeurs à offrir à leurs salariés au moins 25 jours de congés payés par an. Les champions d'Europe, avec au moins 30 jours de congés payés par an, sont Malte et l' Espagne , des pays qui accordent une place centrale au temps de repos dans leur mode de vie. Ils sont suivis de près par l'Estonie (28 jours) et le Luxembourg (26 jours). Mais dans chaque pays, le nombre réel de congés payés est souvent plus élevé que celui du minimum légal, grâce à la négociation. En 2015, les salariés avaient en moyenne 33 jours de congés par an, d'après une étude de la Dares . En 2010, ce nombre s'élevait à 37 jours, selon l'INSEE . En signant des accords par secteur ou via des conventions collectives , les salariés augmentent leur nombre minimal de congés payés. Ce décompte ne tient pas non plus compte des congés supplémentaires pour ancienneté ou circonstances familiales. Les jours fériés – dont le nombre varie selon les pays – ne sont pas ouvrés non plus. Il y en a 11 en France ( pour l'instant ), contre 14 en Espagne ou 9 en Allemagne. Si la France est aujourd'hui plus généreuse que d'autres en matière de congés payés, c'est en partie parce que ce droit est solidement ancré dans son histoire sociale. Institués par la loi du 20 juin 1936, au lendemain de l' arrivée au pouvoir du Front populaire , les congés payés ont marqué une avancée majeure pour les salariés, et en particulier les ouvriers du secteur privé, jusque-là exclus de ce type de repos rémunéré. Des centaines de milliers de Français découvrent alors pour la première fois les joies des vacances , notamment grâce au « billet populaire de congés annuel », qui offre des réductions sur les voyages en train. Même si les séjours sont encore courts et modestes, l'idée d'un droit au repos s'installe durablement. La ministre du Travail Astrid Panosyan-Bouvet a annoncé mardi que « la possibilité de monétiser la cinquième semaine de congés payés » ferait partie des pistes qui allaient être mises sur la table. Marylise Léon, la secrétaire générale de la CFDT, a réagi au micro de France Inter jeudi matin en qualifiant cette proposition d'« horreur ».

La CSQ déboutée pour une question de délai
La CSQ déboutée pour une question de délai

La Presse

time10-07-2025

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La CSQ déboutée pour une question de délai

Des fédérations de la CSQ allèguent que le gel du recrutement de personnel constituait une entrave aux activités syndicales. (Montréal) Quatre fédérations de la CSQ viennent d'être déboutées par le tribunal dans leur plainte contre le gouvernement du Québec, en lien avec les effets du gel du recrutement de personnel dans le milieu de l'éducation. Ce n'est toutefois pas sur le fond de la question que leur plainte a été rejetée, mais pour une question de délai. Lia Lévesque La Presse Canadienne Ces fédérations alléguaient que le gel du recrutement de personnel constituait une entrave aux activités syndicales, parce qu'il empêchait la mise en œuvre de clauses des conventions collectives qui venaient d'être négociées. Ce sont les fédérations du personnel de soutien et des professionnels, des milieux scolaire et collégial, qui avaient déposé cette plainte d'entrave contre le Conseil du trésor, le ministère de l'Éducation, celui de l'Enseignement supérieur et les comités patronaux de négociation. Or, avant même d'entendre le fond de la plainte, le juge administratif Michel Maranda avait été saisi d'une requête de Québec, alléguant que le délai de 30 jours, prévu par le Code du travail pour déposer la plainte, avait été dépassé de quelques jours. Et c'est sur cet aspect que le Tribunal administratif du travail lui a donné raison, rejetant par le fait même la plainte des fédérations de la CSQ, parce que hors délai.

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